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le 17e juin 1572
Milan. Monsieur de Bellegarde part dans deux ou troys
aussi sur des nouvelles qu’on dict qui sont venues auiourdhuy de Flandres, que le
se conduira du tout en cest affaire. Si semble-t-il
Sur l’estat du trésorier, i’ay veu monsieur d’Evènes
doner le bon jour en passant à madame de Caseneuve et monsieur d’Apt pour
de Montoyson, ce XIIIe de juilhet 1572.
avec environ six mil hommes et s’en alloit joindre au duc d’Albe, qui estoit devant Mons,
cordelier de Moiran, lequel y est encores à mon grand regret.
n’en say-je.
Serviteur
Brulard, qui en avoit heu le commandement.
La novelle que vint hyer matin de la deffaicte du
avec eulx ; et pour cette occasion en est désja sorti neuf. Mais je ne
déclairer chef des Françoys que y vont, en quoy il y a bien
Vostre très humble et obeyssant
feis très humblement de la bone voulonté quavés
de voz lettres du X et XVIIe. Je portis aussitost
parquoy je vous manderey que je naie autres
sieur de La Bastide, lieutenant de monsieur de Chastelar
Je layray ce propoz pour vous dire comment monsegneur
sil luy plait, mescusera si ne luy escrips à ce coup.
peu enflé. Ie pars pour Gargas et
Gordes ausy, quy me gardera en escripre et vous faire
les complaignans tendent d’avoir ne monsieur de Maugeron, ne monsieur
longue vie. D’Anneyron, ce XIIII aoust 1572.
men parlent, que ceulx de Valence ont heu quelque occasion de
Serviteur
Vostre mère Pierre de Pontevès
et poursuivray tous vous affaires le mieulx
ce XXII 7bre 1572
et ne se fier plus tant à ses amis quy prenoient
et par la relation qu’a faict despuis ung de
malades et beaucoup y sont demeurez. N’ayant autre chose
Incontinant que je receus votre premiere lettre de la mort de feu monsieur l’admiral, je despechys
Hier au soir nous eusmes encores ung allarme de quelques
du geolyer. Mais le bruyt de ladite calumpnie
general, que ledit sieur de Monbrun et plusieurs autres y pourroint
escript leur maj[es]té ; j’ay aussi veu celle que vous escript
suys aussy dispencé, Monsieur, de fayre à ce matin
discours qu’on faict à l’italiene du rebourcement de chemin
la Coste de Bausmetes et nepveu de Biceus car le père est encores ung peu faché encores quil vous en a mendene choses Ien. Vous le trouuez ce jourdhuy
l’ons va à la chasse ou voir les plus belles maisons
aussy à monsieur de Birague. Il vous
vous plairra ouvrir leur letre et voyr ung desdits
des ministres, ce que je ferey, Dieu aydant,
Martin et Luzerne, subgectz à son Altesse, qui ne larront pour
par devant mesdits segneurs. Et quant aulx aultres, je ne les aye
ses compagnons, très bien. J’ai fourni à monsieur Besson
combien que persone ne bouge de ce cartier que jaie entendu jusques icy.
ne veulhe. Monsieur Belieuvre est despuis V jours parti pour
ment et que ma femme se renforce tout ardament. Le demeu-
avec moy. Nous sommes après à l’acheminer. Je scay que c’est fort
me voyant se [...] troys de voyes et menés, le voyant
Je vous supplie très humblement
facent faute au service du roy, non obstant leurs
vostre companye, de quoy je vous prye
à celles de madame de Gordes, priant
la grâce de dire dominus dedit, dominus abstullit, sit
nepveu Baltezar et tous ses compagnons, Dieu merci,
monseigneur, ainsi le droire come la véritée est telle ;
jamais tant donner que despuis quelque temps,
Madame de Gordes et monsieur de
partira pour certin pour s’en aller à La Pochelle pour le
Rochelle s’accomoderont à l’amiable, avant que Monseigneur y
laissé passer les beaux moyens et grandz advantaiges que
prime vere que l’on porra mieux découvrir leur jeu et leur dessaing ; or n’y pouvés-vous
à tout selon ce que manderés estre de besoing.
sieur, qu’il contrainct à luy fourny toutes les sepmaines
à cinq mille pouvres ^ [^ en troupe] crians à la feim et quil a fait
très obeissant frère
1573.
monsieur, très bone, longue, heureuse et contente vie avec
je menvois très humbelement recomander à vous bones graces
asseuré que lesdits cabries ne leur pourroint plus
la ville de Sommyères de six canons et de deux collovrynes
Chazency Consul
Jescris un mot à madame la comtesse de Grignan quil vous plaira
Votre très humble et très hobeyssant serviteur
ay cy devant envoyées. Les escholiers se portent fort bien.
Rousset
loquebantur quam pugnabant. De nouvelles je ne scay rien adjoincter à
m’escrire qui arriva le IXe de ce moys vers moy, mais monsieur de
aux articles qu’il
est trop hault pour mes chevaulx touteffoys
lequel je croys, mays comme que se soyt sy vous advés la forsse
ce sera à Fontainebleau et pendant ce, priant Dieu,
Votre très humble et très obeissant serviteur
et le paye sur ma compagnie. Les consulz mont
dou deppend le repos de votre royaulme. [barré : jentens que
la gorge à ceulx de la nouvelle oppinion. Brevement, monseigneur, il
sire, que jey entendu que le filz du baron des Adrés
bonne part et comme procedant du zelle que jaurey toute
responce ni descuse. Au reste, syre, on faict courir le bruit
peu de blez, ont estés mis à sac
mais de ceulx qui representent la personne du roy, à faulte davoir donné ordre
besoing sera à comparoir à jour certain et competant
nombre de gens de pied quil jugera necessaire des peys circonvoysins,
transporter vers eulx le plus diligemment que je
grande long[u]eur. Messieurs d’Aiguebelle, mes cozins,
parquetz de lennemy, si bien quil ny a
recepvant et rien retenu soubz[sig]né
devers vous pour vous monstrer au doigt et metre toutes
jà passez XXIIII jours quil est reparty. Je nay jamais senty printemps
votre frère et
votre et là où vous avez toutte puissance et sur tout ce qui
de Marignane et Marselhe où je ne me suis venu
embarquer le roy en une guerre estrangère et que le
ay achepté en ceste ville, lesquelles
de La Motte ma dict quil sen alloye ceste
du mariage de Monsieur en Angleterre, mais que ledit
que nous ayons faict par deçà on ne parle en cour que de faire
presentes, ledit Gontier ne scachant escripre comme a dict,
au roy que le Contat ne vouldroit pas recepvoir lesdites compagnies. Sa majesté
des gens de pied. Je ne men peine pas beacop ; et
croire mon conseil et que jespère quil se fera de belles
[f. 50] lougés là que chacun pense qu’avec la religion va lestat, [, et son particulier]. Jay les mesmes nouvelles
à cest[barré : e] effet ou de nouveau ietter quelque chose sur eux, que le roy leur
les vostres à y reduyre lennemy avec tel zèle que chacung
[77] je masseure que dans le paquet de Crillon, il y avoit des lettres de monsieur de Laval. Dieu soit loué quyl [barré : (que) ledit sieur]
nen peult plus trouver ; et le malheur est que je ne me puys
quil vous favorisat, si tant est que lons ny asignat
arey à me conduyre. Le sieur de La Motte qui commande
Cl Rambaud s[ecretair]e
Monseigneur, escripvant la presente, jey receu
rantiers retiroyent leurs grains.
que vous de
argent. Je vous heusse escript toutes choses
souvenoit dun latin qui disoit : « fistula dulce canut
ensemble, ils ny pourroyent estre menées
soubhaicter. Il vous dira aussi lesmeute et inconvenient qui cuida
jensuyvrey non seulement [barré : ma] en ce, mais aussi en tout
Pour vous humbles et pouvres
que vous estimés
avecq certains desdits soldalz comme il dict, se retira du costé de deça
Votre très humble et obeissant
jay que ce dit desfault ilz ne fassent la guerre à celuy dycy et de ces envyrons. Je [barré : vous] ne vous
De Paris, ce XVIII febvvrier 1574.
informations, il ma dit une demi douseine de fois
Jehan Bonneau.
pas esté cy devant,
vostre très humble et très obéissant serviteur
iours pour retourner en Piedmont. Les affaires tendent
duc d’Albe est extrêmemant fort. On parle de dix et huict mille chevaux, et
estre impossible et inevitable que l’ung n’attire
soubz le nom du capitaine Gordes, enseigne de Monsieur le
disner à Sapt pour avoir de vous lettres et serey adverti de l’estat auquel est le
Votre très humble et aubéisant
estant délibéré de commencer à battre la ville le XIe du présent avec toutes ses
Voilà, monseigneur, le discours du susdict affaire à la vérité,
Le sieur de Janlis marche pour aller joindre le
A Guerin
Nous retournâmes après disner devers monsieur
sieur de Janlis se changea sur le soir parmy ceulx de la
croy pas que personnes qui ont de si belles et grandes charges en France
quelque apparence, ce que à la longue ne pourroit faillir
serviteur
de vous emploier pour ceulx de Jaunages. Lunes
vostre depeche pour le roy du XVIIe au lougis de monsieur de
de vous nouvelles quy se tenyr prestz
[f° 141] au Buys, de nous envoyer quelques sergens ou autres,
le prince, ayant sceu que l’on parloit d’envoyer commissaires
Je noublie le reste de vostre compagnie et
demain, Dieu aidant, à Gordes
ceste plus longue, si n’est pour me recommander très humblement
de Suze, et quant ilz y auroyent pensé, leurst superieurs
Vostre très humble hobeissant
suspecter leur venue dans leur ville, attendu le bruict qui
Prunier
Me samble que vous pernés
que pourray. Jusques ici, lons est comme pouvés
Vostre à jamais très humble
aurount prou affaire pour eulx. Le cappitaine Provence est
Marceille s’estant sauvé de ladite armée, l’on mit
de nouveau pour vous escripre, s’il n’est que aulcuns des ministres
à mes subjectz de La Motte pour faire bonne guarde, ce qu’ilz font à ce qu’ilz m’ont mandé. J’ay desjà
belitres qui sont venuz tirer une douzaine d’arquebuzades aux
a procedé de ce que, sentant la deliberation du massacre
obeyr, mais que je ne voyois pas comment à present, sans tel commandement,
Evenes et rendz graces à Nostre [Seigneur] de ce qu’ilz sont toutz en bonne
commandement à toutz les catholizés despuys la publication
de monsieur le cardinal Ursin. Nous avons ce matin decreté quelques
En Avignon où il nous avoit prie nous trouver pour lacister à la venue
d’ici aux environs ; et estoit l’ons allé hier à
plerra fère mension de mes blessures et prison au roy.
depeches, car tout est d’ung calibre.
mais suis asseuré qu’il faudra combatre,
toutes prohibitions de les secourir pour estre confederez, tout
peu fère saisir, causant leurdite absence, comme je faiz apparoir
ou monsieur de La Roche les cent LX livres que m’avés
Il vous playrra fère rendre ung pacquet que jadresse à monsieur
aller en Souisse ou le bruit est qu’il y a quelque
rant sera pour saluer voz bones grâces et
maugré leurs chefs, qui me fait moins espérer, mais puisqu’ils le
est[r]opyé pour sy malereus querelle. Pour se, vous prye
me permettre de présenter mes
mauvaises opinions touchant la religion. Monseigneur de
Dieu vous donner à tous deux
nomen domini benedictum. Je me recommande encores
lequel vois prier vous donner,
mais, cognoiscant la faulte qu’il faict à mondit sieur
mais peu vienent à bien, tant l’ons donne ou
La Roche verront icy s’il leur plait
quinziesme du moys qui vient et tient-on pour seur que
arrive et pour ces effait, monsieur de La Noe est
nous avions sur les Pays-Bas. Monsieur de Duras part
bonement pourveoir que vous n’ayés quelques petites forces debout, que me fait
Mon nepveu de Gargas et tous ses compagnons se
quatorze livres en façon qu’il en est ruyné. Il
de belles aumosnes. Dieu par sa grace veulhe avoir
De Simienne
Je beserai sil vous plait par ce mot très humblement les
les siennes très sainctes. De La Coste, ce XXIIIIe de febvrier 1573.
et sil vous plait celles de madame de Gordes et
servir parce quelles sont presques toutes brulées.
par courtyne et d’ung canon pour abattre des cazemattes
David
luy faire tenir par la première seure commodité.
Mayres
Je n’ay pas heu voz lettres du XVIIe du passé. Je pourray
mes precedentes [barré : q sinon] que par lettres d’Anvers du XXIIe de fevrier, le duc d’Alve
Laugières estoit à Viviers [barré : o] le VIIe car j’ey veu lettre escrite de luy
m’a presenté. Je
je y prethendz bon droict pource que luy impetre
avecques vous vos ferés deux biens asseurrés les ungs et garderés les
monsieur vous donner très longue et heureuse vie.
De Buffevant
promiz de luy donner six francz le moys.
iceulx d'Ourange, contre les accordz faytz aveques [barré : monsieur] messieurs
fit tous les mauvays offices quil peult ; et depuis, il trova
fayct quelques porsuites pour son père, je vous puis
ma vie à la conservation et augmentation de votre couronne.
que le seigneur Julio Centurion est mort devant La Rochele,
par les levées de deniers faictes sur
à notre payement aux vivres, passaiges et autres choses necessaires pour la conduite
par devant vous pour requerir lenterinement
assavoyr Dauphiné, Prouvense et Languedoc, ayant escript aux gouverneurs
Du XXe dudit moys
pourroys, tant pour ce quilz ne veulent rien [barré : conclu]
et toute leur familhe sont, grasses à Dieu, an bonne santé,
pièce de nous circumvoysins qui ausasse à
Martin
choses en voz mains et en votre pouvoyr sur peyne de ma vie
en France si chault comme jay faict ceste hyver à Montpellier où il na
du votre ; mays
en deppend. Je vous supplie, monsieur, de me tenir tousiours
pour ce coup. Monsieur de La Coste et moy avons
duc de Florence est de ceste pratique, qui a craincte
je lerrey icy si je nen ay affaire
après disnée à Vienne tant pour faire amener icy
jour il se disoyt que monsieur de Foix avoyt escrit
bone chaire sans quil y aye apparence quil communique
nous Guillaume Delas et François Lemeur, notaires royaulx
a soustenu que se feroient et quelle sen feroit croire. On a parlé quelques
de monsieur de La Roche et mienne de VI c Lt ; je […]
entreprinses. Pour le moins, je vous assure bien que en cent
que vous avés du passaige du roy de Pologne comme je vous ay aussi escrit
en octroiera lettres. Voilà, messieurs, ce que jay apprins de la bouche de
devroyt avoyr en faict si important et vous doner,
soit en bonne sancté. Il vous plairra vous ressouvenyr de ce gentilhomme qui passat vers le sieur de Toyauls,
acomoder aulx noveaux, car mon naturel est de ne mabiller
paiement, bien que veulx crère que lons ny assignerat
à Chateauneuf me manda ses jours passés une lettre cy
une lettre dung m[aîtr]e Bruni du lieu de Ristollas
ce qui est
plus tost, neust esté que jattendoys la venue du
valuere etcet… ». Je prie Dieu que de la conferanse en
finalement, que on scait quel moyen il y avoit
advenir en ce lieu ilia environ quinse jours et contre vous qui vous
[191] ce que cognoistrey que serey propre soit au service du
subiectz à vous obeyr et
que la despence
dont estant asemblé le conseil à mon logis, je scay quil estoit
serviteur à jamais
feroys pas tant dinstance que je vous foys oultre les susdites considerations et affin quil vous pleut de
despuis que suis ici quil me vouloit entretenir. Jai ausy
Vostre pour jamays très humble
car ilz disent
Bellievre
comme il semble plus à la con[signa]tion de la paix que
force infanterie, mais cela n’est pas bien seur. Il y en ha qui disent qu’il y va
l’autre puis que ce sont les subgetz du roy qui font
Chevalier, à cinquante livres par moys et a mesmes
faict de Cabanes. Madame la présidente de Fuveau en labscence de monsieur le
servyteur
forces qui ne sont petites. Les huguenotz avoient semé un bruict qui a continué quatre ou cinq
vous asseurant que jamais ne feis aultre promesse que celle dessus
prince d’Orenge puis le XIIIe de ce moys avec
Bellièvre, où nous trovâmes monsieur le président des
Religion. Il semble qu’elle continue ce matin. Monsieur
commes messieurs de La Garde et d’Estrozze vouleussent entreprendre chose
de nous y attirer, mesmes si on voloit prendre bon revanche
des Eymars
des leurs ma dit avoit la sauvegarde. Monsieur
Sauve, et pour son absence, le ballis à ung de ses commis
en les bien payant pour conduyre ledit Guascon
pour ledict Daulphiné et que l’on avoit requis une chambre
prie Dieu vous donner
où iestois dimanche passé. Ie
à vous bones graces et celles de madite dame et
[f° 207] ne seroient de cest advis ; et y a plus d’apparence qu’ils tascheroyent
serviteur
avoit couru qu’ilz faisoint levée entre eulx soubz le sieur de
[f° 235] Je nay obmis de coucher sur la promesse de ma
tort de peyne de me escryre tout de vostre
pancer assés occupés a entendre nouvelles
Et très obéissant frère De Simienne
party despuis deux jours, sil ne lheut esté,
à fonds deux ou trois gallères turquesques, le
qui continuent le presche en Pragella nonobstant l’edit de sa
donné seure addresse à la lettre que luy escrivés à monsieur de Monbrun.
centinelles de la ville, scachans bien à mon advis qu’ilz
qui despuis a esté faict ausdites prisons, et pour
on les y peut exhorter, attendu les declarations que le roy
[fol.61] santé. Vous ne me scauryés faire plus grand plaisir que d’escrire à votre frère
de la derniere ordonnance de sa majesté en ce lyeu pour la
informations contre ceulx du Gapensoys et voysins de Trièves, mès
de madame la Contesse. Je ne scay que vous dire du voiaige
Nantolhet ; cest pour en achepter une pour Monseigneur
Quant aux responses dont est faicte mention
d’aultant qu’ilz preschent comme Moyse les armes
de noveau et tout d’une secte, comme ansemble sont la pluspart
par bons actes à mesdits segneurs.
escript, mais pour cella ne logera dans le
de St André.
effect pour une levée de six mille homes que le
celes de madame de Gordes de toutes noz très hum-
craigne il le fault vouloir, aussi que le roy le désyre, à dire
me averti de sa vollonté car me délybère de le voyr.
très humbles recommandations aulx
Nevers me dict que ceulx du cousté de Piedmont ne
Monsieur, très heureuse et longue vie.
ce coup très humblement à votre bonne grâce.
Monsieur, en santé heureuse et longue vie,
quant il n’est de par deça et en son esglize, me cause
demande-l’ons. A propos je seray en peine pour celle
mes semblables recommandations
les habitans et populas de la dicte ville = [= de La Rochelle] sont en grande
dedans, auquieul l’ons ne refuse de sortir comme
ce jourd’huy pour aller devers sa Sainteté à Rome prester
persévérer en ce que vous devés insister d’avoir des forces ; et si
Portent, grace à Dieu, très bien. Je me doute fort
en y a ung aultre qui se nomme monsieur
pitié de nous et ne nous continuer longuement en
meins de madame de Gordes, la suppliant et vous
Votre très humble cousin et affectioné serviteur.
prie Dieu vous donner,
Jay heu des nouvelles de monsieur de Peloux, lequel
estant près de la bresche. Du landemain, questoit mercredy
L Cate
Monsieur de Langes se recommande très humblement
les trouver à la cour. Je vous baise les mains et prie Dieu,
a levé son siège de devant Utrec, et neantmoins d’autre part près de Flessingues,
[barré : à Viviers bien] audit lieu et jour. Quant à la compagnie du cappitaine Saynt Auban
suis marri que je
de jour du decès dudit feu monsieur le prieur
aultres de remuer. Ce pandent nous ferons yssy comme nous advons
De Paris, ce XIIe mars 1573.
Monseigneur, monsieur de Verscors ma prié vous
le cardinal d'Armaignanc et mareschal de Dampville,
moyen davoyr quelques lettres du lieutenant et enseigne de monseigneur
asseurer que ledit des Adrés a dit quil aye depuis
et parce que son lieutenent, nommé Carle Marconny est
eulx pour fournir à ceste guerre et
des serviteurs telz que sommes à la couronne de France ; à quoy toutesfois aurons
des presentes et procedder oultre en ladite cause
et lieutenentz generaux dicelles de len assyster et secourir ainsi
Neron : XVIm p. XVI p. v – f : VIIIc pains
conclurre aux articles de la paix des quelz on est
comme nous sommes tous, qui me fera fère fin à ceste, nayant
apporter ycy ung euf à vendre , de crainte
Ainsi le certiffie ce que dessus avoit
proveu que vous ne gastiés rien en parlant à voz domestiques
encore ny gellé, ny glasse, ny neigé. Mais nous nous sommes encores au dernier
le temps a donné
en votre bonne grace, à laquelle je me recommande très humblement
parlé à monsieur Creponne de votre part et assure que le
[f° 47] des forces que le roy catholiq a en Italie, mais iestime
aultre par icy, touteffoys, je verroy. Quant
son frère suyvant levocation quil a accordé
que la royne d’Angleterre ne luy desaccordoyt les
de tous les mescontentements entre les frères dont on a parlé.
recepvantz. Soubsignés Lemeur, Delas, notaires ; de Fillion
jours dung grand retranchement qui se faisoit, tant sur la maison du roy
ausy où nous en soumes et est lestat en main de […]
et tant de chevaulx que jay veu de lennemy, il ny en a pas
par mes precedentes. Le duc d’Alve doit estre deshormais en Italie. Il est de si
monsieur de Limoges, qui ma dit quil [barré : deselera] decretera les articles et les
monsieur, en santé heureuse et longue vie. De Chambéry,
allant devers ledit sieur de Mombrun de la part de monsieur le chancellyer qui luy avoit deffendu de ce bien
de vert. Sil vous plaisoyt menvoyer une commission
que metre la soume. Monsieur de La Garde nest arrivé. [Je]
enclose et voiant quil avoyt lennemy cy près, luy
confirme a[barré : m]voir autres nouvelles, laquelle vous
survenu au
cappitaine Curebource pour vous en escripre à la verité.
Languedoc et voiage de monsieur de Maugeron reusisce
jouyr desdits Suisses nestants pour des poynes
touchoit de bien près ce qui i a esté faict, coment bien et par qui
roy et votre particulier. Et nayant aultre chose digne à
servir,
pourra estre
conclud de le faire pendre, mais pour donner exemple aux aultres
Bonnet.
ne laysser point ces quartyers despouveu de gens de cheval ; et me semble que mors que votre compagnye
Despuis, monsieur de Chatellard est arrivé icy et sommes allé
parlé à la reyne bien au long de particulier que
et affectioné serviteur à vous fère
que se metre ensemble VII ou VIII c[ents] hommes pillent, saccagent, ranssonnent et tuent
Madame de Gordes verra icy sil luy plait
à guerre avec le roy catholique. Néantmoins, ceulx
ung grand nombre de Francès contre, de façon que comme on parle de l’ung,
ceste guerre en Flandres et qui l’ont entreprise eulx
assignation que vous. Je présente mes très humbles recommandations
president Monsieur, lia désia quelques jours qui ne c’est point présenté
Montoyson.
jours comme ledit duc de Medinacely avoit esté deffaict et s’estoit saulvé sur quarante lieus
escripte, ne ne vouldrois faire. Quand à plaider ny en parlement, ny par
touttes les trouppes qu’estoint sur la frontière,
comptes Fléhard, avec lequel il fut d’advis que l’on
d’Hourche part demain, accompagnant monsegneur duc d’An[jou]
contre la volonté du roy. Ce matin monsieur de Clermont m’a asseuré
sur ce quartier desperance. Hier passa par icy un courrier que
Monseigneur, je ne vous commande poinct les forces
de Langes ma randu la ratification que madame
[fol.105] devers lequel j’ay esté souvent despuis, scavoir si
aux prisons du Buys, pour estre plus seur de là
pour juger en dernier ressort les causes des huguenotz,
monsieur, en parfaite santé heureuse et longue
escris à messieurs d’Evènes et La Coste, vous
du reste de votre compagnie, priant Dieu vous donner,
d’avoir monsieur le comte de Vantadour duquel ils s’asseureroyent plus.
S. de Chastellard
Montbrun, et bien qu’ilz pretendissent le voyage de Flandres, si
dame de VIc l[ivres] la partie qui a esté fournye par
meyn. Je me contanteray de III ho IIII lynes,
de tous les coustés de ce reaume ; lons
Touts les escoliers se portent très bien, graces à Dieu,
je heusse prins davantage dargent. Toute ceste
reste dudit esquadron se retira à la batailhe,
magesté ont des biens par-deçà, parquoy si vous le treuviés
n’avoient pas de quoy leur respondre. Quant au general, ils font
obvier à icelluy, attendant voz commandementz, j’avoys
avoit faictes ; que touttesfois, si de leur bon gré ou en
La Roche qu’il laisse ces meschantes et maleureuses oppignions, et si Dieu
deffance des assemblées et presches generalles par tout
l’exequution sera surçoyée jusques à ce qu’on vous aye faict entendre
de monsieur de nouvelles et de moy et ausi peu de mon filhs de la Coste; Il faudra
qui trouve fort à propos ledit Nantoulhet. Quand à vous
en la letre de son altesse du capitaine Margayer,
en main et ne vouldroys exceder rien de votre
des valéez de Queyras et de Sezane, qui leur presteront tousjours
collège, car le secours est venu trop tard pour cest
roy y veult faire. Je me recommande en cest edret
bles recommandations. Je prie le Créateur vous doner
entre vous et moy. Dieu leur face la grâce, et à nous, de pouvoir
Je m’asure que me conterés l’avy. Je prye à Dyeu
bonnes grâces de madame de Gordes.
vouloint non plus chacer leurs ministres, comme le seigneur
De Gordes, ce vendredi XII Xembre 1572.
me recomandant très humblement à vous bones
d’en parler en la façon et vous en dire ce qu’en est et
que scavés, jusques à ce que voie une résolution
[318] Monseigneur le maréchal est en peine de recouvrer de bons canoniers, il vous plaira mander si vous en scavés en Daulphiné ou en Savoye, où il me semble qu’il y en a communemment davantage.
divorsse avec la noblesse, qu’est cause, selon mon opinion,
l’on avoit fait bruit. La peur que j’ay que (tout
l’obédience pour le roy de Navarre. Messieurs du pays vous feront
vous entendés qu’il s’en dresse à Genève, vous ne devés avec supposition
que monsieur Besson demandera argent sur notre
de Sepet quil n’est que advocat pour le roy
ses calamités. Estant arrivé au camp, j’adjousteray à
monsieur, dexcuser mon nepveu de Laval de ce quil
Il est passé par ces mers troys nefz chargées de neuf cens soldatz quon a tragetté
monsieur, en contantement heureuse et longue vie. Du
ma mandé quil ha avitallé Chalancon pour ung
passé, à heure de mydi, ladite bresche fut recognue et treuvant
Gasp : Coullet
à votre bonne grace.
monseigneur, vous donner très longue et heureuse vie.
les gens du prince d’Aurenges pressoient fort un lieu du quel la prinse nuiroit bien fort
son payement ne luy manquera pas d’ung jour comme je luy escris.
ne puis mieulx
de monsieur le legat Ursin estant lors à Thurin
faict à l’ayde de Notre Seigneur auquel je supplie vous doner
Votre très humble
escripre quil vous supplie très humblment si
ferent ledit jour VIIe tous actes [barré : dach] dostilité et courent
le duc d’Uzès par les queles [barré : mons] ung procureur pour luy pretendoyt
volu rabiller son dire sy ma-[t]-il escrit depuis
icy avecques envyron trente salades de [barré : le] la compagnie
par le passaige de gens de cheval
tousiours sy bon œil quil ne se fera autre chose de notre consentement pour le
avec le suppliant suyvant les derniers actes
que les occasions soffriront.
Moras : XXm pains XX p. v.
en traytte que je ne fusse present que aussy pour
aultre choze digne de vous, par mes très humbles recommandations
de lennemy silz ne sont contraintz de ce
esté faict par mon commandement
sans fère aulcun semblant, come si [ajouté : ce] nestoyt rien plus quau
jour de febvrier. Je men vois surce humblement recommander à votre bonne
la cognoyssance
et prie Notre Seigneur quil vous veult donner
contenteriés de ses peines car il nheut passé par
que nous navons pas du biscuit. Tous sont yci en grande
au jardin, je ne treuve pas à qui le bailher
en ceste cour, que pour veoir monsieur de Nevers,
principaux articles pour y prevenir ; et que monsieur de
Bien dict-il quil ny a plus ambassadeurs, ne pour le
tesmoing, A. Boullion, present.
que sur les commissères et contrerolleurs es guerres et sur les compagnies dordonnances
des finanses qui ne se metra en celle du tresorier [de]
trente de bons et que si les notres veulent aller à la guerre
longue main et si naturellement ennemy du nom françoys, que si Don Joan avoit
envoyra à monsieur de Sauve pour les signer, après les avoir fait signées
ce XXIIIIe de janvier 1574, à dix heures de nuyt.
guarder que vous neussiés cognoyssance de son voyage. Je masseure que messieurs d’Evènes et Chastellart en
pour en faire recherche, il sen trouveroyt encor assés comp[l]etement
ne scauroit gaigner sur monsieur le chancellier de faire
mandis quil renforsasse sa garnison. Le tout sera
envoye, encores quelle estoit commune audit
cappitaine La [barré : Bal]
Et ne scaichant autre chose, je finiray ceste par
quelque chose de bon. Je ne dis rien de celluy du
et plains [barré : tes] de mescontentement et de querelles
ili feust proveu en aiant remercié icy à ceus qui se i estoint
vous escripre, cloirey la presente par mes très humbles recommandations
Ph[ilipp]e Murianne chastelain dudit
faycte des deniers
soldalz, il feust conclud le condamner à avoyr troys coupz
seroit toute assemblé avec layde de quelques vollontayres qui la suivrvoyent, quelle seroit bastable
vers celluy des con[p]tes qui avoit vous pièces pour Grane,
m’aviés chargé, comme feray au roy à la première comodité.
très humble service
sus lombre que cest pour vyvre que ce nest pas contrevenir à la suspen
mes semblables recommandations à sa bonne grâce
[f° 186] de la religion coullent à trouppes en Flandre où le
on n’oblye pas l’autre. Le tout, à mon opinion, plus accompagné de mensonge que de vérité.
mesmes qui vont et viennent de leur armée yci ce
à votre bonne grâce et à la sienne.
de commodité de vous escripre et aussi que je n’avois
dans Bruxelles et que le duc d’Albe s’estoit retiré dans la citadelle d’Anvers.
devant aultres particuliers juges, je n’en suis point d’advis, ny aultres
que sont de quatre mil hommes de pied et
commença à entrer en quelque traicté, attendant
pour aller trouver la royne mère à Monceaux où sa majesté
que monsieur d’Estrozze n’attendoit plus qu’après luy, mais que si monsieur de
dit que monsieur le baron de Rieux, gouverneur de Narbonne
que le prinse d’Orange conduyct, qui sont de 25 mille
de La Part Dieu ha fait de la vendition du dit
le roy l’avoit heue et si on vous avoit faict response.
luy former son procès, mays il n’y a heu
s’est faché fort qu’il n’estoit informé de telles poursuittes
vie. De Lion, ce VII aoust
supplie monsieur que mon pacquet leur
Monsieur, en santé contante vie. De Lion, ce XII
Mais quelque beau-frère que monsieur le duc de Montmorancy luy soit, je tiens
est-ce que les citoyens pouvoint croyre que c’estoit ung desseing
le censier de Bully de IIIc l[ivres], en sorte quelle ne
é vous prye pernés garde à vostre santé é prye Dyeu
parle des affaires de Flandres qui seroient nouvelles
mais monsieur Besson crie tousiours à largent
petite troupe là se porte, graces à Dieu, très bien,
les nostres ne luy purent donner chasse à cause
[324] bon, mon oppinion seroit les fère sequestrer par justice pour
bonne myne, et crois qu’ilz sont grandement effrayez.
deffendu audit geollier de ne laisser entrer
vertu d’ung commandement general, ilz vouloint revenir à
luy faisoyt la grace de se volloyr retorner, vous le povés assurer que
[67] son royaullme, et de mesmes à toutz ceulx de la nouvelle
le faict ; et pource que je suys au bout de la page, je la finiray par
en prendre votre resolution quant à mon fils; mès quant à celuy
estats, monsieur Le Febvre a escript pour vous
elles ne contiennent aultre sinon la confession
volunté et comandement. D’Exilles, ce XXIe octobre
la main comme ilz ont faict au passé, pour les favoriser de tout
première année. Me samble n’y a grand mal, mesmes
très humblement à vous bonnes grâces et prie Dieu vous
Monsieur, atendans, très bone, longue, heureuse et
faire quelque chose de bon. Pour le moins espérons-nous découvrir leur
que me veylhe, console, et doner pasyance, sy se veut
Ludovic avoit escrit au roy et à luy, et qu’il avoit
Votre à jamais plus humble et très
grâces. De Paris, ce XII decembre.
à tant je feray fin, prieray le Créateur que à vous
de tenir, comme il s’en peult, et l’atans en dévotion.
[320] que cela fait hasté Monsieur de son vouyaige. Ce souer passé,
asteur) ne nous arrive me contreint en faire
[334] voir son ordonnance pour le restablissement de la religion catholique
attendre la permission du roy, ains les préparer et en doner quant et quant advis à sa magesté.
partement. Avant iceluy vous doneray advis et
en la court du seneschal de ceste ville qu’a
cesteci ce que pourray aprandre de nouveau. Cependant,
mescript point oultre que ce feut avanthier il
d’Italie ou Espagne et attant lon bien tost le passaige de XVII galères que sont à
camp de Nieul devant La Rochelle, ce XXVI
moys de tout ce quil y est besoing. Il me mande
on quelle estoit raisonnable y fut ordonné unzse compaignies pour
Votre très humble serviteur et
De Paris, ce IIIIe jour de mars 1573.
à ce que se dict audit Anvers. Et sur ce, après mes très humbles recommendations à votre bonne
Et sy davanture l’argent ny estoyt au jour de sa monstre, je vous
pour la vile ; mays
et aussi par ung autre à Rome et en disputerons
[263] monsieur, en parfaicte prosperité très heureuse et
serviteur
votre seigneurie luy vouliés permettre de porter
sus ce gouvernement.
lescuser de se representer suyvant ledict et ordonnance de sa magesté
huit jours quil estoyt resolu de ne commander
et quil est homme de service et de merite, ayant fayct
ou pied, tant françois que estrangiers
[185] service du roy, vous supplians croire que la necessité quendurons de jour à autre
[193] comme de raison vous certiffiant deuement
Faict à Chalons le XXVme jour de nouvembre mil cinq centz
Jarcieu : Xm pains X p. v.
appayser une infinité de divizions questoyent entre
à vos bonnes grasses, priant sur ce le Createur,
faire par exprès commandement de mondit seigneur
Le Pegue
paravant, tant aux grandz quaux petitz usant de dilligence
grace et pryant le Createur,
quuest lendroyt
monsieur, en très bonne santé longue et très heureuse vie. D’Ambrun, le
Grenoble sans ce que luy a esté dit de votre part
attente quil sera du mariage de Madame traicté
sans fornir du foen, combien est vray que
le quel il entend y devoir estre demain. Je luy
Chastellard lavoyt prié dinserer un sonet quil
roy Philippe, ne pour la royne d’Angleterre, mais je
Coppie tyrée à son original, collationnée
et gens de pied et pour supprimer par mort tous offices créés puis le règne du
lextraordinère de deux mois afin que personne n[..]
souvant, je vous respondrey que lennemy nosera guères sortir
quelque mauvais dessaing sur nous, il ne tireroyt pas à gauche et quant il
au roy. Lors, ie veray plus à plain ce quil en sera et vous en advertiray
Votre très humble et obéissant
descouvryront bien toust quelque chouse. Je vouldroys que cet habille negociateur [barré : eust] ce hastasse de
pour votre venue aux estatz, tant blanc que clairet et ce
votre brevet de Vm lt, lequel vous avons renvoié et
executé sellon votre voulanté. Surce, monsieur, vous
sieur conseiller et à moy, vous suppliant
Balme, de
mes humbles recommandations à votre bonne grace et
cappitaine Fermilhières. Je vous ay si devant escript
pour les vexations et mauvais traictements
bien pourté et auquns des votres et remonstrent avec toute doulceur à ceus qui
que presante à votre bonne grace, priant Dieu vous
Lieu
de limposition de
destrapade et bany perpetuellement de ce païs, ce qua esté executé.
dasseurer ce cousté de dessa, quant aus aultres compagnies de gendarmes qui sont et pour le
le quel nous a conseilhé d’atendre à autre seson pour la
Elle ma dit que lons vous avoyt fait une depeche pour
Le pegue.
ssion. Et attendant ce que mondit seigneur le mareschal en fera, je ne vous
sieur de Guerchy en maine une bonne de gens de cheval.
[f° 188] On parle que le roy après la Saint-Jehan yra à Lions en Normandye pour chasser
[f° 193] que l’Espagnol prendra assez pour une declaration
Monsieur, ie prie Dieu qui vous conserve en très longue
point heu de voz nouvelles sinon par une letre que madame
Mais cella a esté trouvé faulx. Les huguenotz de Flessins ont mis les Anglois
particulières personnes, mais commetray l’affaire à Dieu et à ceulx
plus de IIIIc[ent] chevaux. L’on tient que
que monsieur le comte de Retz, qui avoit dict à monsieur
est allé attendre madame la duchesse de Lorrayne
Lanssac estoit venu, ilz seroient pretz dans trois jours et que le roy
a sceu comme, à Collyores, six gallères avoyent
hommes, sept mil chevaulx, avec aultres forces
lieu et vient souvent seans, ce na pas esté
Mais il semble me vouloir faire entendre qu’il
ordre et ledit de La Bastide s’escuse, disant qu’il
pour en pouvoir parler chez le roy comme les autres, sur
vostre à jamais très humble
soit randu seurement. Monsieur de St Sernin
aoust 1572.
qu’il vous est trop franc amy pour y consentir, et de fait
dissimulé, joinct que telle entreprise s’estoit faicte couvertement
demeure plus bonne que pour les IIIc l[ivres] de reste.
la vous concervé
et massure en avés plus assurées nouuelles ou autant
mesmes pour la trouppe de monsieur de Rousset
et nous ausy. Je le prie en cest endroit
des nautz que remorquions et aussi que le vent
leur donner à cognoistre qu’il fault obeyr ; et vous plaira nous
Toutesfois je vous prie asseurer qu’ilz s’aprestent bien fort,
aulcunes gentz la nuict dans lesdites prisons,
la communion de l’eglise catholique, que par là ilz donneroint
toutz ses plus proches seroyent de bonne volanté luy faire tout le
prettendue relligion qui sont à cathollizer, habitantz et domicilliés
mes humbles recommandations à votre bone grace, priant le Createur,
de monsieur de Mandellot, il veult attandre que monsieur le president
faire paier, et croy n’y aura faulte à ce coup de
de son nom et qualité et qu’il
1572.
leur possible ; et fauldroit pour les engarder, une garnison
qu’ils sont près logés de cellui où ils irount. Qu’est
donner
Contente vie. De La Coste, ce XXVIe de novembre 1572.
intention et dessaing.
remestre je le resevray comme tousjours je prye Dyeu vous
envoyé devers le duc de Savoye pour regarder les moyens
affectionné frère et serviteur
Votre à jamais très humble
monseigneur, ensemble à madame et à tous les
Vous scavés que c’est des surprinses de court et comme
le jeune La Molle, qui à monsieur le duc, a esté assally et a
très humble requeste à Dieu. Les troupes des
en son pays de Béarn. Messieurs de la cour de parlement ont
[340] Je vous envoye la lettre que je receu harsoir de monsieur de La Coste.
de ce qu’auray fait cepandant m’en vois recomander
aussi obtenu une commission pour mettre
je me recoumanderai très humblement à vous bones graces et celles
n’a en tout rien sceu de ceste depêche
Gênes toutes prestes, chargés ausi denfenterie. Lon tient que cest tout pour lemtrepri
febvrier 1573.
par sa lettre quil espère les attaquer dans deux
la première poincte. Après ung long combat au plus hault de
très affectioné
On m’asseure puis que monsieur votre frère
grace et de madame de Gordes, je supplie le Createur qu’il vous done,
suplie monseigneur luy en fère presté que je feray remboursser. Il est
attendant ce que
en justice veu que le prevost n’est encores en vraye
très bonne vie et longue. De Lauriol, ce VIIIIe de mars 1573
So. de Boczosel
[barré : deux] des pistoles à cheval pour ce quil dict
et pour vous depeindre mieulx la suffisance de lhomme aux
gens de pied en quelque part que ce soyt.
ce qui se peult pour le service de votre magesté, je la
quy leur ont mangé le peu de vivres
Nous contrainct vous en escrire sy instamment.
des exploictz sur ce et au surplus faictes aux
Soixante treize.
Anjou : XXm pains XX p. v. – f : m pains [sans acquit]
quelques ungs, ce quest bien reussy depuis mon
monsieur, vous avoir an sa sainte et digne garde. De Saint
de Gordes, auquel vous prions remonstrer
sur toutes choses et bien secretement. Je parleray aveques
Monseigneur, vous donner en parfaicte santé longue et heureuse vie. De
où après mes
XXVIIIe d’aoust 1571
et desire à vous faire servisse. Cest votre
avec le prince de Navarre, estimant cela appertenir
je treuve qui le prendra [barré : avec] en luy bailhant
ay dict que vous serés bien deplaisant si vous navés
avoyt recouvré de Ronsard en disnant dernierement
nen croy rien car je nay jamais entendu que les
à icelluy par moy, susdit notaire royal
roy Lois XIIme. Il semble que lon prent autre advis et que lon ny tochera
quand bien je scaurois que jen suis hors ; je ne presente
de ses forteresses ; et si parmy le marché, je sens aprocher
sera auprès de son maistre, il ne fauldra de lenflammer contre nous, quant
soudain, ce pendant iay vous devois donner advis de ce que dessus ///
serviteur g deportes
venyr pour lestablissement de la paix, car les ennemys vollent journellement et tuent des charretiers auprès
en vous actendant je macomoderoys aultrement vous serés
le moien de prandre la dite soume si messieurs du [ ??]
prierey bien humblement me tenir à votre bonne grace
au demeurant monseigneur, nous favoriser
quoy il se po
prie le Createur,
questant à Paris où je nay esté despuis mon
quils disoyent avoir receu depuis leur
i ont usé de conivence monsieur le conte de Carcès on a le soulde
donner,
Le chastelain debvoit signer la presente, mais treuvant
IX s sus le sel,
Quant à son cheval, par mon ordonnace il a esté vendu vingt
jourdhuy en votre gouvernement, je vous asseure, monsieur, quelles sont pour cest faict du tout
verification de vous letres de don, dautant quils ne sonnt
mander deça le rolle de [ajouté : quelques ungs de] ceulx qui honnt fait servisse
en feray plus longue lettre, priant Dieu,
Si est ce que le gouverneur ou lieutenant de Dorlans a
et veoir le beau bastimant et que les roynes et Monsieur demeureront en ces quartiers.
ouverte. Je me suis trouvé en des lieux où l’on se
vie. De Paris, ce VIIme jullet 1572.
d’Ourches a escript à madamoisele de Cazeneufve, par
avec le reste, lesquelz à présent s’en veullent faire maistres. Ilz ont puis ung moys prins
qui y peuvent metre bon ordre, s’il leur plaist et d’aussy bon cueur que
Chepon Vittelly a esté fort blécé devant Mons,
[fol.50] Bellièvre qu’il se rendroit en son lougis pour négotier
sa fille. Ung des filz de monsieur de Rousset a la petite
entend qu’il se face. Voyla les contrariettez, monseigneur, en quoy nous
deschargé quelques gens de guerre.
que deux prinses allemans luy amènent, et jà
sans parler du fait que scavés. Passant par
fauldra attandre l’arrivée du roy en ceste ville ;
n’a point d’archiers soubz luy. Le doubte que
quoy il a commandé à ses secretaires [barré : de faire] faire
et très obéissant frère
et moi nous recommandons à vous bonnes
Votre à jamais très humble et
j’ay aprins d’un bon personage qui estoit auprès de luy quant il receut
et sans l’auctorité du roy, somme que par là, ledit sieur de Miribel
Despuys ce que dessus, ung messagier de Lyon
par voie que Lion. Monsieur le mareschal
quil fault vestir pour l’hivert ; et pour cest
après mes très humbles recommandations à vous bones
leur estoit contraire, de sorte que les nostres se
en comander votre bone volunté, vous suppliant très humblement
soit pour se deffendre, ou pour enterprendre quelque chose
ce que ayant voulu faire quelques-ungs par force
à l’advenir quelques asseurance d’eux estant vraysemblable,
contentement de quoy ilz se porroyent adviser ; et s’il ne le faict, je
de ceste ville de ne sortir, en quelle facon que ce soyt de
Monsieur, vous doner en santé, heureuse et longue vie. De Grenoble, ce XIII octobre 1572. Vostre humble serviteur.
Fiacre soyt de retour de la Court qui le rend à votre costé moult incontinent.
ce dont il ha assignation. Je n’ai enquores rien
avoyt sejourné en ceste ville
Votre très humble et
de tous coustez ; et si y auroit affaire, car je cognoys le pays
tout ce que vous puis dire, après m’estre très humblement
Monsieur, en santé contante vie. De Paris, ce
Vostre très humble cousin et affectioné serviteur
tenyr an sa seynte garde, joug et portesyon.
[261] d’y contraindre ses subgetz, comme luy se délibera de fayre
De Simiène
et très obéissant frère.
vostres, doient en bonne santé loongue et heureuse
l’ons y remédie. Je me recomande sur ce très humblement
fally à estre tué. Le baron de La Roche est sus le poinct
gens de pied en aprochent désià fort et soint messieurs
devant eulx les facultés de monsieur le légat pour les vérifier.
A ce que je voye, l’un fortifie l’autre ; et certes il en advient
très humblement à vous bonnes graces et prier Dieu
garnizon soizante livres pour moys et a contrainct
de madame de Gordes s’il vous plait et prierai Dieu vous
et neanmoins nai volu perdre loccasion de vous
se d’Argiers. Ilia dejà quelques jours que je nay veu madamoiselle de Caseneufve, ni sa
Votre à jamais très humble et
ou trois jours et quil pretend les fère bien deloger
la bresche, ilz se retirarent. Mondit seigneur le mareschal
Bellievre
est evesque, qu’il n’y aura poinct de difficulté
monseigneur, très longue et heureuse vie. De Lyon, ce VIIe
bien reysonable monseigneur que tous voz gens soyent tretés egalement
je porsuis de sa
possession et ne peult constituer vicaire fermement.
Votre très humble serviteur
que ceulx de la religion luy veulent mal.
[brouillon de lettre àA Catherine de Medicis]
derniers troubles, il feignoyt estre catholique et aloys à la
suplie très humblement luy vouloyr accorder ladite compagnie
quilz conservoient et par concussions et
Monseigneur nous recommandons. Du camp de St Paul, ce XXIIIIe octobre 1573.
parties ouyes à droict et justice, nonobstant
Signé Charles et au dessoubs Fizes
Terre basse : VIIIm p. VIII p v. –
arrivée que, graces à Dieu, tout est bien uni et bien
André an Ronzanoys, ce 17 dezembre 1573.
toutes ces choses et autres que congnoystrés
monsieur le precheur, vous advisant que dhors en là, il ne fault
Montpellier, ce XXIIIIe jour de décembre 1573. Votre à jamais plus
humbles recomman
Votre très humble allié et serviteur
très obeissant frère
beaucoup à la fermeté de la paix. Le sieur de St-Romain
tout le vergier à moytié, tant du foin renvercé
moyen de le veoir car vous en feustes bien
avecque luy le soir des venues de poètes, lesquelles
ambassadeurs sen voysent, sinon en cas de guerre ouverte,
soubzsigné, receu [barré : par command] à la
pas encore. Monsieur de Maugeron estoit party du jourdhuy pour aller en Daulphiné
jamais placet pour y estre remis, vous pouvés scavoir
quelque vent dune bonne intelligence sur lune dicelles, laquelle
ce ne seroyt que pour cuyder s’excuser de ce quil n’a pas faict es Pays-Bas
[56] O +++ Jey receu le XXVIe votre segonde lettre du XIIIIe et votre procès verbal sur le
Lon nha encores novelles des
de La Berre.
fort mal abreuvé. Pencés y : ung adverti en vault deulx.
veulent. Je ne scay ni puis pancer à quelles fins [monsieur]
[110] à laquelle très humblement me recommande et prie Nostre
de tant que je puisse fère remonter
voyt bien garder sil
monsieur, vous donner en bonne santé très heureuse et bien
arrivée ici, jadviserai avec monsieur Besson à [ce]
depart de La Rochelle ;
des informations il pretent que cete soyt de cognoisance ; je
monsieur, en sainté très longue et heureuse vie. A
là le moien de la vous faire tenir, je ley signé pour luy de la part
mays jey oppinion
florins qui ont estés balhiés à une hotesse qui [barré : les] a despendu
innubtilles, tant pur les raysons con
meintenent que sur les reductions et que nen aurions ce que
au roy près de vous pour les provoir lors que les
cappitaine
rompu ou dévalisé quelques companies sur les chemins
Nous verrons ce qui en sera. Je croy, monsieur, que vous aurés entendu la querelle
dispensoit de dire que luy auroit poinct d’interestz
Votre très humble et très obéissant serviteur
laquele nous avons entendu votre bon portement, celui
quelques navires apartenans à des Portugais chargés de marchandises pour plus
je vous prie vouloir ma prolixité et suppliray le Créateur
aucungz asseurent qu’il soit mort. Tous ceux qui
se faict en faveur de monsieur de Pressins, y arriva.
vérolle, tous les autres se portent bien, mais ilz en attendent
[fol.61] sommes icy, mais m’asseurant qu’en avez des nouvelles plus asseurées,
Monseigneur, après mes humbles recommandations à votre
se sont saycys de dix ou douze villes. Ilz
Bourgogne, je verray à mon advis le personnage
scay-je bien que ledit sieur de Sauve n’a veu le roy despuis,
j’ay que ledit Guascon esvade cependant me
une lettre à messieurs les commis pour leur faire entendre
de Simienne
grâces, à celles de madame de Gordes
très obéissant frère
la nouvelle que vous estiés mort à la charge que vous eustes
et ses compagnons n’avoint pas faict sagement et qu’il y avoit
ma aporté le paquet que je vous envoye.
Dampville parle de partir dans huit ou X jours
effait, si ung chanoine de Gap qui sest offert
graces, vous donner
retirarent à Ogentes où ilz heurent nouvelles que
au demeurant, tochant à nous payes du passé, voulloir continuer
de nouveau. Oultre ce que je croy que monsieur d’Ourche vous
certains jours auparadvant ledit massacre,
s’ilz ployoint leur conscience à cela, qu’ilz ployeroint aussi
luy prye ne se monstrer jamais devant moy. Je luy escris, s’il vous
jour ne de nuict de leurs maysons, et ce par l’espace de huict
G Deportes
fait ausy pour mon affaire de Jaunage, si n’est la
plusieurs moys, solicitant plusieurs
très hobeyssant serviteur
et les gens, et où vous treuverés à la fin autrement que ce dessus,
recomandé à vous bones grâces et, s’il vous plait,
XIX novembre 1572.
La Coste
les subgetz du roy, mais que mondit seigneur de Nevers luy avoit
De Simienne
vie. De Thoulouse, le XIIIe jour de décembre 1572.
à vous bones grâces, et prie Dieu vous donner,
de s’en aller de par della avec ung don que le roy luy a fait
de Biron, de Destroz campés et retranchés à demy-
On ne parle que de partir pour La Rochelle. On tient que
souvent icy, si je cuydois pouvoir rien gaigner, je leur réscrirois
vous doner,
ung paouvre villaige de la terre de mondit sieur
donner,
assurer de son pourtement qui est très bon. Je prieray
petite trouppe. Mays lon mavertit quele est en fort bonne sancté et trop meilleure
très obeissant frère
devant ledit Chalancon. Il[s] firent des mantellers
commanda monsieur de Savignac marcher droict à la bresche
à le faire abbé.
jour de mars 1573.
car ^ [^ autrement] je scay quelle confusion cela apporteroyt en votre armée.
magesté, il fault
L’on a mené prisoniere madame la comtesse
Rousset
je le treuve bien affectioné au party du
Madame, par [barré : ceste] la lettre que jescriz au roy, qui accompangera la presente,
messe aveques moy et à la persuasion de messieurs d’Arces et de Chatrillan,
et vous asseure bien, syre, que par la cognoyssance que jay
conpositions osté se peu dargent quilz avoient
Voz très humbles et obeissans serviteurs les deux colonnelz des regimens
ladite interruption pourveu quelle nempesche le
Chanatz : IIm p. II p vin – f : m pains
paciffié, ensemble que me faict de tant meilleur
Votre très humble et obéisant serviteur
pour notre soulagement, car touchant
plus rien metre par escrit pour le dangier de perdre tout
fidelle et plus affectioné serviteur. Truchon
dations à votre bonne
G. davanson A.dambrun.
De simienne
a passé à Paris et est allé au devant de monsieur
que ramé, il rendront cloz comme il le
ung conte. Le pouvre monsieur de Malve ma
[barré : n] comme elles sont une foye entrées dans leur arneaux
mais plus tost je cuyde quilz seront en quelqu lieu
requisition de ladite dame.
traicté de la paix avec les rebelles, mais on me vient de dire que le
quieul moien il y auroit dy faire enploier [Monsieur]
à tout le moins je vous assurerey bien que nous tiendrons soubz
tout ce quil vouloit en reiectant la coulpe sur nous ; et là-dessus, il fault
faict des voytures du sel. Le tout est encores entre mes mains pour estre
approches du duc d’Albe.
Ce sont affaires domestiques et proffitables à la santé
de La Garde desiroit tirer declaration de vous [ ??]
Seigneur vous doner
mon artilherie, car tous les rouaiges
eut volu avoyr
Llongue vie. De Grenoble, ce VIIIe febvrier 1574.
que mavés si devant escript, y ayant mandé à
que le païs de Daulphiné se desesperoit
ne scay ce quil i fera. Monsieur, je vous supplie très humblement
Dye, ce XIe fevrier 1574.
des consulz dudit Chechilienne votre humble serviteur jehan de brunel
quil nen y aura
à norrir ledit Labarre et sondit serviteur. Quant à ses armes, le
tenues dans la votre, desquelles javoys bien esté adverty que
pretandons ; ausy que monsieur le president Balhi nentre pas.
charges et benefices vaqueront depardella et que de
Fourvillier
qui y alloint. Ceulx-là auront esté sacrifiés pour le salut
de monsieur de Méru et du cappitaine Gua, fondée, à ce que i’entends, sur de l’argent
au roy quand le roy catholique pren-
S. de Boczosel
de madame de Gordes et de toute votre bonne compagnie,
de douze cens mil livres , de sorte que cella causera de banques routes.
Monseigneur, vous conserver en sa saincte grâce et vostre maison, me
[f° 40] sont du voyage de mer sont partis de ceste cour, le sieur
L’offre de monsieur le président des comptes fut de huict mil
leur part.
je ne vous importuneray d’avantaige par celle-cy, vous ayant baysé
bonne grâce et de madame, Je prie Notre Seigneur qui vous
prestendent donner unne batailhe audit duc
Et en cest endret, après mes très humbles
ains est en une sienne maison près ceste dite ville. Sondit
faict vous en escripre, afin qu’il vous plaise
que ceulx qui negotient les affaires du pays, ne
et de toute la compagnie, priant Dieu
De Simyane
au-delà du Poulsin, lequel m’a asseuré qu’il vous plaignit grandement
heu encor grande discretion en ceulx de la ville de s’estre seullement
pour aller en son gouvernement. Monsieur de
den balher me fournit, je fourniray au premier
monsieur en santé heureuse et longue vie. De
le seigneur Dont Jehan d’Austria estoit à Corefoud
d’en recharcher à la court et à monsieur du Chastellart,
peult avoir adverty des langaiges que Roisses luy a tenuz,
ledit geollier et aultres prisonniers pour debte
toutte leur obeissance, devotion et affection aux commandementz
semble bon luy envoyerés la lettre, comme aussi fais-je à Évènes et [barré : à Laval]
jours, à peyne de la hard, leur faysant entendre
[93A]
demande au roy de la plusvalue, qui me l’a accordée
procès, et nommé les presidentz Truchon
La Casette
quelques promesses qu’ilz facent. Je me soubzmectz à en porter
celles de madame de Gordes, priant Dieu vous
Vostre à jamais très humble et
Je me veuilhe que nous ferons
escrit qu’il n’estoit pas temps de remuer ce faict si ouvertement,
L’ons tient pour certein que monsieur de La Noue est
Vostre à jamais très humble et très obeyssant serviteur.
Monsieur, en santé, contante vie. De Paris, ce XVII decembre,
de la confis cation de tous les usuriers du Daulphiné, mais
lieue près en ung vilage. L’ons tient ici
monsieur l’amiral a beaucoup de gens de guerre pour
voluntiers. Mais je veux prier monsieur de La Coste de me faire
monsieur, en santé contante vie. De Paris, ce IIIIe
appellez Castelginetz à luy contribuer pour
monsieur, en sainté, contante vie. De Maran, ce 5e
monsieur de La Roche mexcuser si ne lui escrips et a[compagnées]
quon navoyt volu dire, naiant ele ny aucungs de siens heu tant soyt peu de vie.
De Simienne
pour la sapper lundy dernier, mais ceulx de dedans firent
avecq huict centz des siens ce quil feit tout aussi toust
Votre plus humble serviteur
Votre très humble et très affectionné
Et quant à moy j’entens que ledit Saint Auban et sa compagnie ayent
fère de necessité
d’Entremont à Villefranche parce que son altesse est
Monsieur depuys ceste scripte, monsieur de Moydieu
roy. A ce quil dict, il va tous les jours
votre magesté verra, sil luy plaist, quelz affaires me sont tout à coup tumbez
gentishommes dhonneur et de valeur. Je luy ordonnay quelques
dicele qui sy autre que luy en est pourveu, quele se
dont ilz extimoient garder eulx et
Souisses Ans Graff Hans Heyst
cours de la prescription soy faire subroger en
St Rambert : VIIIm p. VIII p. v.
cueur entreprendre à me bien employer pour tout
Et nepveu
à nous, ayantz faict manger à bon compte
à tant. Je feray fin, après avoyr salluer très humblement voz
grace, je prie Dieu
lamiral. Quelq’ung venant de son lougis à Paris conta
treuveront et formeront de toutes
conté comme il a eu double de fortune. Sa
il fault quelles en sallent et aussi tost retiendroyent
au près.
Delas notaire
roy la renvoye querir et que ce voiage est rompu. Vous aurés bien tost
de Rousset comme il sedireroit. Lons atant Ja[..]
votre entière obéissance despuys St-Bonnet et Veynes en sà,
que je die quant je pense au peu dordre quil y avoit en Provence dernierement
le conseille occuppé aux affayres et doleances des provinces quil ny a en-
de laquelle vous debvés estre curieulx, sy tant est
que mescripviés ; quand à cellui de Bourgogne, jen ai [ ??]
monsieur en parfaicte santé, longue et heureuze vye. A Gap,
sont pourris et par terre et
bonne inteligen
Votre très humble et aubeyssant
madame la comtesse de Grignan les lettres qui
pour nen pouvoir plus.
avoir ce jeune home pour recommandé et là où il vous appourte
Javoys oblié vous escripre que
pas assés. Jey
cappitaine Curebource les a remys entre les mains de monsieur de
pour daultres que je ne puis escrire pour descovryr des lieus où vous avons moyen de faire
Nous pourrons leisser les dites pièces à monsieur Besson,
mesmes en fonnt aux autres provinces. Il se parle
etc.
publiq et sera une expiation de ce qu’auroit esté
de la paume, dont le conte de Maulevrier estoit répondant pour monsieur de Méru.
droit quelque advantage sur le marquisat de
ensemble de l’arrivée de monsieur de Evènes au près de
[f° 274] De Paris, du VII et VIIIe du present : le roy a de nouveau mandé à monsieur de Longueville
recommandant et nostre Ordre, très humblement à la vostre. De vostre
De Gahyer e[s]t le dernier. Le roy a donné au sieur de
livres, puys de neuf mil, puys de neuf mil cinq cens.
Monsieur, je prie Dieu qui vous conserve en très longue et
très humblement les mains, je suplieray le Créateur,
done très longue et très heureuse vie. De Montpellier,
d’Albe. Cella faict, en advertirey votre seigneurie,
Recomandations à vous bones graces, je prieray
commis me dict dimenche XXVIIe que monsieur de
par le premier venant par-dessà en escripre
luy communiquent poinct leurs poursuittes pour s’y employer
vous donner à vous
Monsieur, notre houtesse, à la quielle avons beacop dobligation,
avec les larmes aux yeux ; et veux croire qu’il temperera
mis sur leurs gardes sans leur avoir couru sus ; et à la verité,
Montmorancy est à Chantilly. Je nescrips en
jour, mais il fault bien quil y provoie pour
Paris, ce XXIII 7bre
avec cinquante gallères, ilz se devoient partir
et s’il vous plaist nous fère bailler les deux cartiers
j’ay esté adverty qu’il y a ung serrurier à Sou qui depuis
les empescharent, tellement que ledit geollier fust
et service du roy, d’autant que par cy-devant ilz n’ont jamais
à Laval et à monsieur d’Hourches et ay adressé ceste despeche à
n’estre ceste presente ordonnance et commendement pour
En volant clorre la presente, j’ay receu response de monsieur de La Mote,
de bouche, mais ce n’est que le moyns fait.
et Deportes, ausquelz il s’adressoyt
la peine pour eulx, ou bien Notre Seigneur y mectroit la main
donner,
très obéissant frère.
Noël sans vous et madame de Gordes
et qu’il y avoit des lieux plus importans où il failloit
dans La Rochelle, ayant dehors trois de la vile en
P. Demurs
Vostre à jamais très humble et
j’ay peur qu’il n’an facent aussy peu que feu le capitaine
monsieur de Montpesat pour mort de maladie, ausy
assiéger Montauban, mais que ilz treuvent les vivres fort
fère responce affin que j’en aye meilleur argument.
janvier 1573
garnizon soixante livres pour moys et au
febvrier 1573.
de mes très humbles recommandations, et avec pareilhes
une sourtie sur eulx là où il y en demeurat
et furent repoulsez comme les aultres. En mesme instant,
G. de Boczosel
serviteur Bellievre
paye dès [barré : quilz] qu’il entre en Languedoc, autrement je ne
vertu car s’il
à Nice.
est arrivé et m’a randu la votre dont j’ay veu ladvis
à la messe. Il ny a aultre chose de nouveau,
sur les bras et la peyne où je suys dy pourvoir et faire fournir à la
soldatz pour la garde du château de grane dou il estoyt chastelein,
desbendera entierement que vindroyt très mal à pro-
[179 v°] leurs pouvres famillhes de peril de
icelle dans le temps requis par noz ordonnances,
ce de quoy ilz mont requis et pour lesperance que jay
Lasalle
nous bledz aux souldardz, serons contraintz
bonnes grace, je prie Die[u] quen heureuse santé, il vous doingt
monseigneur, etc ...
au secretaire Guion de belles menteries, il ne me la pas
herbes, poys et febves qui doibvent venir en
haquenée luy fut bruslée à Vallence chaie
un charbon de feu dans la bouche à quelques despenses
Monseigneur, jay gardé la presente jusques à ceste heure
nouvelles de ce que sordonnera sur notre cayer. On goutte fort la
et madame de Lorreine dans deux ou trois jours. [Jje]
pourveu que aultres forces ne viennent pour eulx au moyen
que j’y estoys, tant pour le regard des places fortes que des galères, je ne
core eu povoyr fère parler, mais ce sera à la première commodité. Au
je feroy si bien mon debvoyr que naurés occasion destre
frère et père et heu fort honeste reponce [barré : mais] [ ??]
ce Ve febvrier 1574.
[barré : men] y en scaurions servir dune seulle
ce aveques
servyteur La thivollière
sadressoint à elle, laqueulle [barré : et] sa compagnie et
Ces choses representées aux autres dont vous
royt tant soyt peu lincommodité ; je luy ey dit que en ce cas, il
jay envoyé commission pour fère
escrit comme je
Merieu qui nest en ceste ville.
vivre des gens de cheval, il ny a rien plus certain que deus cent chevaus vivroyent largement sis
lequel monsieur de Chatellart et moy ad serons [essaierons] de contanter au
de beacop de beaux reglemens desquieuls, par mes
par soubçon violé. On dict que le roy chatolique demande
La partie, à ce qu’on dict, faicte à poste, comme le cappitaine Gua demandeyt
Saluces et Daulphiné et Provence, pourveu que
vous en mesme estat. La guerre n’est plus ci
d’assembler forces telles qu’il porra en tailler en pieces tous ceulx qui iront à la guerre
maison de Chartreuse, ce 17 de juillet 1572.
Sainte-Marie, lieutenant de monsieur de Maugiron, le
Nous demandions douze mil, attendu qu’il y avoit XIIc
heureuse vie. De Paris, ce XXIIe jullet 1572.
Monseigneur qu’il vous doint en parfaicte santé très longue et
ce XXIIIIe juliet 1572
ainsi que je ferey des estatz qui ont vacqué en vostre pays,
Le Createur vous donner
Joyeuse avoit donné semblable advertissement
aux susditz. Et pour fère fin à ma lettre, je vous
comme si telles poursuittes venoint de leur part. Quant
Monsieur ce quil congnoist vous estre necessaire.
desireroit avoir de vous une sauvegarde bien ample pour
voluntiers l’affection de celuy, lequel on vous a escrit avoir esté
Monsieur, c’est temerité à eulx, attendu que c’est une ville
Provence pour ce coup pour nen avoir le loisir.
l’advenir et quil me fasse rambourser ici ce
Vostre à jamais très humble
pour se joindre tous ensemble. Je prie Dieu qu’ilz
derniers, car monsieur de Leonne est fort difficille.
se trouble n’a cessé, avec quatre ses enfans ou serviteurs,
fort blessé. De la vint que, estantz marrys qu’ilz
[36] pretendu autre cause de leur rebellion que celle
votre seur de Sainte-Claire, que la bailhera aux gens de monseur le
leur porter aulcung mal ny prejudice, mais pour les
lequel j’avoys prié m’escrire ce qu’il apprendroit des entreprises de
Quand aux nouvelles, l’ons ne bruit que d’aller
à ses fins ; et en somme, il ne dit que
dabonnessient pour les convertir et fère changer d’oppinion.
Monsieur, en santé, heureuse et longue vie. De
B. de Simienne
Escripvant la présente, monsieur le conte de Sault m’a mandé qu’il
premier courir ; mais qu’il leur pouvoit interdire le
hostage que Dieu veulhe qu’il puisse négocier
très obéissant frère
Moreau qui l’avoyt heu aultresfoys, car je me souviens
est monsieur de Malfi, gouverneur de Montreuil.
courtz. Au reste, Monsieur, voz lettres pour Grane sont encor
Monseigneur, je me recommande très humblement à votre bonne
Je vous mande les letres du don de Grane et de la
contraire que Castelginest est le chief [barré ches]
Votre à jamais très humble et
excuses les offrir escripvant en Prouvence aux personnes qui
vingt et deux de ceulx de dehors et ceulx de dedans
comme le combat de la ville se faisoit, le corronel des Corsses
[221A] Madame la grand de Savoye me demande tous les
me contenteroys pas de luy qu’il fut payé et qu’il ne payat
mesadvenoyt ce
Votre très humble et très obeyssant
que l’ons vous a donée que au Pousin travalhent aux fossés.
monseigneur, qui merite vous escripre. En attendant
despence qui y est necessaire ; qui me faict pource faire supplier très humblement
le quel il rendit au seigneur de Saint Romein sans quon luy
pos en ce temps car jay tyré service de luy et de
feim ce que a osté tous moyens aux particulliers,
dont nous lavons rellevé er rellevons par ces
Du XXIIIIe no[vem]bre
que le tout reussyra en quelque bonne fin et yssue, je
en achepter bien cher pour nous familhes
[218] monseigneur, lentier contantement de voz desirs. A Sallard,
nommé, mais iestime que ceste Le Gua layné, cest
ung jardin pendant le temps quil
monsieur de St Rufz, du quel le lougis a esté bruslé
que ce soyt.
pour navoir trouvé par qui la vous envoyer. Jay rendu
plaincte des exemptz pour la taillhe et bien que je ne laye couché aux termes
besay hier les meins à monseigneur de Monpancier,
de quoy ilz ne porront tant negocier dentreprinse et
puys sinon craindre que comme lon dict la commodita non faccia lhuomo
demeurant, je vous ay donné asseurance de la declaration et ampliation
faché contre moy, y deussé-je appeler votre aulmonier
[barré : vous] lautre a balhé ung denombrement de bien et ha lons
Vostre plus humble à vous faire service
pièce et jey la pluspart de boys prest.
le cappitaine
Nous navons encor pont entendu
mes nepveux soint en bone santé, Dieu merci.
vous scaurés mieux adviser, pourront
sen revint sus ung batteau jusques en Avignon attendre icy la
esmanteler et raser le château de
fays encore
sepmaynes à Mirebel, allant queryr le foing à Villedieu, que ceroit oster la vollonté que les
mieux que pourrons, suivant ce que men avés si devant escript.
autres depeches, ou vous voyant, vous pourray randre
et quant aux VI m[ille]
par ce que nen escrivés si de la vile on les tyroyt aux sentine-
l[ivres] t[ournois] de l’impos du
les du chasteau ou bien si on les tyroyt de ors la vile aux
vin, je advoue que
centineles de la vile, car
vous m’en avés
ce seroyt à dire que la vile se
adverti et y ay con
garde, par quoy je vous prie
senti, mays vous
me le faire entendre
avés oblié, ou vous
à votre commodité. Au
ne voulés dire, que
reste, je desireroys bien
je vous dis que
scavoyr où se font leurs aprestz. Monsieur d’Ourches ne ma encore
c’estoyt pourveu
rien mandé des langaiges que Roysses luy a tenus ; et meussiés
qu’il ne survint
fayct plésyr de men advertir. Je ne scay si S[a]ou est plus près de